J’ai
eu
mon premier coffret HO Jouef 231 Pacific avec ses 2 wagons UIC verts à
l’âge de
12 ans.
Abandon
pour cause d’études en électronique et informatique, puis mariage et
enfin une
nouvelle installation en région parisienne en 1985 dans une chambre
dédiée de
l’appartement. C’est le début du Digital avec la première centrale
Hornby Zéro1.
Le
réseau
ne fut pas fini car nous avons déménagé à nouveau en 1987 dans une
maison où la
moitié du grenier y était réservée. C’est alors qu’Elektor, la revue
électronique
très connue des électroniciens des années 80, a publié ses articles sur
la
commande Digitale Edits. Test, fabrication des cartes, décodeurs à
souder en
CMS (composants de surface), mise au point et premier programme
informatique
avec l’ATARI en GFA Basic. Plusieurs nuits ont été passées avec un ami
Philippe pour écrire les algorithmes de gestion automatisée d’un
réseau. Puis
la vie, l’enfant, les travaux de la maison n’ont pas permis de terminer
tout ce
qui était entrepris.
La
2èmephase
dans les années 2000, avec l’avènement des centrales Digitales, m'a
permis de passer un nouveau cap avec la mise en place du système
américain
Digitrax qui était et reste d’un bon rapport qualité-prix. La sortie
également
du programme TrainController Railroad&Co de Mr Freiwald a donné une
possibilité de gestion de réseaux de grande importance des plus
intéressantes. Le réseau, quant à lui, me posait pas mal de soucis,
courbes trop petites, voies non stables, déraillements à des endroits
inaccessibles, etc.
Pour
le
matériel, j’ai évolué pour de l’Américain qui possède également un
meilleur
rapport qualité/prix, ce qui s’explique par le nombre de modéliste aux
USA, donc un marché plus ouvert. Bien sûr, j’ai gardé quelques éléments
possédant un bon fonctionnement, principalement, ma première locomotive
et une
rame TGV E Lima Gold avec 2 motrices que j’ai digitalisées. L’avantage
des
matériels américains est leur poids entre 500 et 800 grammes avec
motorisation
de tous les essieux, volant d’inertie, sans bandages et à adhérence
totale, la
possibilité de faire de grands convois vu le poids des locomotives et
des
unités multiples également utilisables en digital. Lorsque vous
aborderez le
logiciel que j’utilise, vous comprendrez la simplicité de gestion de
ces unités
avec des matériels ayant des caractéristiques mécaniques différentes.
Et
puis
le bonheur par le changement de maison ! L’opportunité s’est
présentée pour une nouvelle maison avec un grand espace
dédié au train où les courbes qui me vinrent en tête étaient déjà
de
dimensions inespérées. 45 m2 de réseau sur un espace de 70 m2 !
Après
avoir isolé, changé
le plancher, je
disposais d’une longueur de 15 mètres et d’une largeur de 5 à 6 mètres.
Un des
objectifs était de pouvoir au maximum faire le tour debout afin de
minimiser
les interventions à quatre pattes dont j’avais tant souffert sur le
réseau
précédent. Un autre objectif, comme
je suis passé en majorité à l’américain, est de faire circuler des
convois
réalistes, donc des cantons de 3 à 4 mètres.
Un autre
objectif
important était de pouvoir faire une exploitation fluide, automatisée
et avec
un maximum de trains tournant en même temps. Les expérimentations sur
le réseau
précédent avaient résolu une grande partie des questions que je m’étais
posées
et m’avait fait prendre conscience du réalisme possible dans le
fonctionnement
des différents systèmes mis en place.